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Fiscalité immobilière : ce qui change en 2025 pour les propriétaires et investisseurs

Publié le 26/09/2025

L’année 2025 marque un tournant important pour la fiscalité immobilière en France, avec l’entrée en vigueur de plusieurs mesures issues de la loi de finances. Ces évolutions touchent aussi bien les primo-accédants que les bailleurs et investisseurs, et visent à redynamiser un marché fragilisé par la hausse des taux et le durcissement des normes énergétiques.

Première mesure phare : le Prêt à Taux Zéro (PTZ) connaît une extension inédite. Désormais, il est accessible sur l’ensemble du territoire pour les logements neufs, y compris les maisons individuelles. Ce recentrage vise à soutenir la construction et à encourager l’accession à la propriété, notamment pour les jeunes ménages. Le PTZ reste par ailleurs prolongé jusqu’en 2027, ce qui offre une visibilité appréciable aux acquéreurs comme aux professionnels.

Autre nouveauté, la fiscalité applicable aux investisseurs évolue. Dans le cas de la location meublée non professionnelle (LMNP), les amortissements pratiqués par le bailleur seront désormais pris en compte lors du calcul de la plus-value de cession. En clair, cela alourdit la fiscalité au moment de la revente et pourrait inciter certains investisseurs à revoir leur stratégie patrimoniale.

La loi prévoit également une plus grande souplesse pour les collectivités locales. Les départements peuvent désormais moduler le taux de la taxe de publicité foncière ou des droits d’enregistrement, afin de favoriser l’installation de primo-accédants. Dans un marché tendu, cette mesure pourrait se traduire par de véritables coups de pouce fiscaux au niveau local, selon la politique de chaque territoire.

Enfin, un nouveau dispositif de donation défiscalisée voit le jour. Un particulier peut donner jusqu’à 100 000 € exonérés de droits, à condition que la somme serve à financer l’acquisition ou la construction d’une résidence principale dans les six mois. Cette incitation vise à fluidifier la solidarité intergénérationnelle et à soutenir l’accession à la propriété.

Ces ajustements fiscaux traduisent une volonté de l’État d’accompagner la relance du marché immobilier tout en orientant l’épargne privée vers l’habitat. Reste à savoir si ces mesures suffiront à redonner confiance aux ménages et aux investisseurs dans un contexte économique toujours incertain.

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